Es-tu plutôt de ceux qui attendent d'être au pied du mur ou à voir le mur arriver au loin et anticiper un changement ?
Dans les deux cas c’est ni bien, ni mal, ce sont des expériences.
Il est facilement observable que la plupart des êtres humains n'aiment pas le changement.
Lorsque nous sommes installés dans une forme de confort et de sécurité : envisager de changer peut devenir synonyme rapidement d'insécurité, de peur et d'anxiété.
Alors pour se prémunir de cela l'esprit humain préfère ne pas changer, même si une situation répétée est inconfortable ou génère de la souffrance = l’inconfort devenu confortable! Oui nous pouvons nous raconter plein d’histoires, ou user de certaines drogues, pour faire que l’inconfort vécu devienne confortable, en effet c’est bancal, c’est humain.
Vouloir que la vie soit un long fleuve tranquille est hélas une illusion.
Il existe deux types de changements: ceux qui viennent de l'extérieur ( licenciement, deuil, accident, cataclysme) et le changement intérieur que l'on choisit.
J’aime les exemples concrets! J'ai parlé avec une femme qui a la trentaine, de son avenir professionnel. Elle me disait:
"J'ai encore un an de droit au chômage et deux possibilités s'offrent à moi:
-Soit je laisse couler le temps, j'attends que ça se termine en flânant tranquillement. La conséquence est que je vais repartir comme avant dans le même corps de métier avec les mêmes problématiques. Je risque fortement de répéter le même schéma: où je me laisse porter par la vie et où je fais le choix du moins pire. Et comme d'habitude je risque de ne pas totalement m'épanouir ensuite.
-Soit j'anticipe, je bonifie le temps qu'il me reste pour me connecter à ce que je kiffe et enfin oser le meilleur pour moi.”
Ce qui signifie aller vers là où ça me fait flipper, car le changement est source de peur, du point de vue de l’ego cela signifie se désidentifier d'un aspect de nous-même. Alors que l’ego sa fonction première, primitive, est d’assurer la survie point! Lorsque nous voulons changer, nous allons rencontrer une résistance interne plus ou moins grande selon le degré d’identification de notre système à une blessure ou une croyance limitante.
Pause.
La plupart du temps, nous avons appris et nous sommes dans un schéma classique de peur du changement, d'addiction à une énergie basse, purement inconsciente.
C'est vrai que changer demande du COURAGE.
Ça nous demande d'être déloyal avec comment nous nous sommes construits, avec l’ancienne version de nous-même.
Continuons sur cet exemple. Si je change, que je vais vers plus de kiff dans ma vie, cela aura des conséquences et générer un ensemble de questions :
-je ne pourrais plus me plaindre que ça ne va pas !
-est-ce que je le mérite ?
-Ais-je le droit de kiffer car cela pourrait paraître indécent aux yeux de mon entourage qui ne s'est jamais autorisé cela ?
Ainsi la question à se poser pour contrecarrer ce genre de pensées protectrices :
En quoi ça fait sens pour moi de changer? Et ensuite regarder attentivement les aspects positifs comme les négatifs.
Et oui parfois cela paraît vertigineux et hyper inconfortable quand on s'est tellement identifié à cette image de nous ( souffrance, impuissance), que changer nous demande de faire le deuil d’une sous couche de personnalité. Qui dit deuil, mort, dit aussi renaissance. En effet ce que nous ne pouvons percevoir dans la phase qui précède le changement, le marasme, c’est la puissance de la transformation à venir. C’est cet inconnu.
Ensuite c’est une question de pouvoir assumer ou ne pas assumer les conséquences de ton choix, peu importe si tu choisis de changer ou de ne pas changer.
C'est pour cela que j’attire ton attention sur la notion de responsabilité.
Grandir ou rester petit. Oui c'est flippant pour une partie de notre système interne que d'aller vers l'inconnu, c'est pourquoi la majorité des gens ne veulent pas changer.
Devenir responsable à 100% de son changement, quand on pris l'habitude de ne pas l'être, quand on a l'habitude de se reposer sur la béquille de sa souffrance et de se plaindre pour se sentir exister (sans jugement: c'est un constat) : ohlala ça ne va pas dans ma vie!
J’ai observé que la première étape est d'accueillir notre souffrance, car nous avons besoin de compréhension et de compassion dans notre souffrance.
Le changement est l'essence de la vie. C'est aussi un droit. Si je dis un devoir tu vas me trouver extrémiste, mais pour moi changer est un devoir, c’est ma responsabilité, je ne suis pas être humain pour stagner, je crois profondément que je suis là pour évoluer. Après je te l’accorde c’est une histoire de croyance ou d’observation. Car j’ai observé que toutes les épreuves que je vis m’invitent à évoluer, à devenir un meilleur moi-même. A l’inverse lorsque je refuse les épreuves, que je m’entête ou m’obstine à croire que j’ai raison, c’est là que je vais souffrir encore plus. Alors le choix est vite fait!
Si une situation me fait trop souffrir, je peux choisir de la quitter.
À ce stade nous touchons de près la racine de l'affirmation de soi, de la puissance.
Si nous avons appris à nous écraser, à la fermer quand ça ne nous convenait pas, souvent cela remonte à l’enfance, à notre éducation. C’est ce que j'appelle l'impuissance apprise. Nous développons la croyance que nous ne pouvons pas changer.
Changer est un droit, stagner est aussi une droit, du moins une possibilité.
Que fais-tu lorsque tu vois les voyants de ta voiture s’allumer au orange ou au rouge ( en principe c’est presque trop tard) ?
Soit nous allons voir le garagiste, Soit nous devons faire un stop, une pause pour vérifier quelle est la source du problème. Si nous attendons trop, le risque est que qu’il y ait une panne beaucoup plus importante qui arrive. Il en est de même pour le corps lorsqu’il contracte une maladie ou quand on fait un burn-out : il y avait nécessairement des indications qui n’ont pas été entendues.
Nos émotions jouent le même rôle que le tableau de bord. Elles nous indiquent qu’il y a quelque chose à observer, à améliorer, ou à changer.
Si nous ne les écoutons pas, nous en payerons les conséquences à plus ou moins long terme. En effet ce mode d’emploi ne nous a pas été appris. Souvent même ce mode d’emploi a été tronqué de mauvaises informations : par exemple une émotion c’est vu comme négatif. Alors qu’une émotion c’est ni bien ni mal, c’est une indication !
Au final, j’ai observé que plus je suis à l’écoute de mes voyants internes, au plus je peux anticiper et changer avant de m’épuiser,ou de tomber en panne. C’est ce que j’appelle voir venir le mur au loin.
Alors que au plus je n’écoute pas mes signaux internes, en fuyant la réalité ( trop de café, tabac, alcool, jeux vidéos, netflix, shopping...etc ) au plus je risque de me retrouver au pied du mur : voir même de me retrouver écrasé dans le mur.
Alors je t’en prie, par amour pour toi, écoute tes voyants quand ils sont allumés, si tu n’arrives pas à le faire, demande de l’aide ( thérapie, coaching) ou apprends à le faire (formation). Fais des pas dans la direction du renouveau. N’attends pas d’être en lambris, décomposé pour amorcer le changement. Il y’a une multitude d’indicateurs, après c’est de ta responsabilité de prendre en charge tes voyants qui clignotent. C'est l'expérience qui m'a montré que j'avais plein d'indicateurs avant que le mur n'arrive, aujourd'hui je préfère choisir et me préserver d'attendre d'être au pied du mur. Cela me demande de regarder la réalité brute et pas toujours agréable.
Aime toi suffisamment pour prendre soin de toi. Et si tu n’y arrives toujours pas, fais toi aider!!!
C’est possible.
Je te souhaite le meilleur.
Bisous
Dans les années 1970, on considère qu’il y n'y a qu' un seul type d’intelligence. Le concept du Q.I. (Quotient Intellectuel) prédomine pour mesurer l'intelligence.
À travers cet article j'ai envie de vous livrer un peu des coulisses de L'art de Trouver sa Voie. Je vais vous parler de mon chemin sur mon Pourquoi.
Faire un Bilan est essentiel à plusieurs niveaux. Je vous offre un cadeau à la fin de l'article.